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9 janvier 2012

le chef de l'opposition Anwar Ibrahim défie le gouvernement

 

Le populaire chef de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim a été blanchi lundi d'accusations de sodomie, politiquement motivées selon lui, promettant aussitôt relaxé de faire tomber le gouvernement en place aux prochaines législatives dans quelques mois.
Le populaire chef de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim a été blanchi lundi d'accusations de sodomie, politiquement motivées selon lui, promettant aussitôt relaxé de faire tomber le gouvernement en place aux prochaines législatives dans quelques mois. | Saeed Khan
 
Le populaire chef de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim a été blanchi lundi d'accusations de sodomie, politiquement motivées selon lui, promettant aussitôt relaxé de faire tomber legouvernement en place aux prochaines législatives dans quelques mois.
"Merci mon Dieu, justice a été rendue", a déclaré Anwar Ibrahim, 64 ans, visiblement soulagé après un acquittement que beaucoup de ses fidèles n'espéraient plus. 
 

Le leader de l'opposition avait lui-même dit dimanche à l'AFP s'être "préparé" à être condamné.
L'ancien vice-Premier ministre était accusé d'avoir sodomisé un ex-conseiller, un crime passible de 20 ans de prison en Malaisie, pays à majorité musulmane.
Selon l'opposition, ces accusations ont été fabriquées de toutes pièces afin de barrer la route au leader charismatique qui avait conduit une coalition d'opposants vers de surprenants gains lors des dernières législatives de 2008. M. Anwar a été poursuivi peu après ce scrutin.
Mais ces plans ont échoué, s'est réjoui sur un ton revanchard ce fin limier de la politique, lançant un défi au pouvoir en place.
"Maintenant que je suis vengé et libre, je vais bien entendu travailler... pour que nous prenions le contrôle de Putrajaya", la capitale administrative de Malaisie, a déclaré le leader dans une interview à l'AFP. "Si les élections sont libres et justes, je suis confiant que nous gagnerons, si Dieu le veut".
Des législatives doivent être convoquées au plus tard d'ici 2013 mais le Premier ministre sortant, Najib Razak, devrait les organiser dans les quelques mois à venir, selon la presse locale.
M. Najib est à la tête d'une coalition qui gouverne la Malaisie depuis plus d'un demi-siècle d'indépendance mais est aujourd'hui de plus en plus contesté.
Des accusations similaires avaient déjà empêché Anwar Ibrahim de prendre les rênes d'un pouvoir qui lui semblait à portée de mains.
A la fin des années 90, il était alors vice-Premier ministre et considéré comme le dauphin du chef du gouvernement d'alors, Mahathir Mohamad. Mais un vif différend provoqua leur séparation et sa démission forcée en 1998.
Peu après, il a été condamné et emprisonné pour sodomie et corruption.
Ces accusations, dont il s'est toujours défendues, ont cependant été abandonnées en 2004.
Revenu sur le devant de la scène politique, M. Anwar a pris le commandement d'une coalition d'opposants, aujourd'hui appelée l'Alliance du peuple (PR).
En 2008, ce rassemblement au programme largement social-démocrate avait obtenu un score sans précédent aux législatives.
Sa relaxe, qui vient clore deux ans d'un procès aussi controversé que retentissant, a suscité les vivats d'une foule de milliers de partisans qui s'étaient massés aux abords de la Cour suprême de Kuala Lumpur, où le jugement a été rendu.
Le poing dressé, des fidèles ont accueilli le verdict aux cris de "Reformasi" (la réforme), cri de ralliement des soutiens du leader de l'opposition.
Trois explosions de faible intensité ont retenti aux abords du tribunal peu après le verdict, faisant cinq blessers légers.
La police a mis en cause des pétards mais le quotidien The Star a affirmé que des roulements à billes, des piles et des fils électriques avaient été retrouvés.
La relaxe de M. Anwar montre "l'indépendance de la justice" malaisienne, a estimé le ministre de l'Information, Rais Yatim, en réponse aux accusations répétées d'abus de pouvoir.
Le verdict relance la campagne en vue des prochaines élections. "Il venge M. Anwar et ôte de manière significative les doutes sur sa conduite personnelle, sujet de préoccupations, en particulier au sein de l'électorat musulman conservateur", a expliqué à l'AFP Ibrahim Suffian, responsable du Centre Merdeka, premier institut d'enquêtes d'opinion en Malaisie.
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